Graphomotricité : Explications et Définition

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Graphomotricité : explications

Définition

La graphomotricité est la psychomotricité appliquée à l’acte d'écriture. L’acte graphomoteur est le prolongement psychomoteur de la motricité fine. L'écriture est une praxie, motricité volontaire, fine mais il ne s'agit pas que de la main, on écrit avec son corps.

L’écriture est une coordination et le résultat de la combinaison de plusieurs mouvements:
-translation du coude
-rotation du poignet
-rotation et flexion-extension des doigts
Ces mouvements sont liés à des éléments moteurs, spatio-temporels et kinesthésiques

A l’origine, le graphisme, la trace est le simple résultat d’un geste. Ensuite, ces traces deviennent le motif et conduisent le geste. Chez le jeune enfant, ce sont des gribouillage qui vont évoluer pour prendre des formes identifiables. De simples traces motrices, le graphisme devient la trace d’une représentation intellectuelle et imaginaire et prend le sens de communication.

Les conditions nécessaires à l’apprentissage de l’écriture

Sur le plan intellectuel :

L’enfant doit avoir acquis le stade du symbolisme c’est à dire dissocier la représentation et l’objet ou l’action. L’enfant commence par réaliser des idéogrammes, des simulacres d’écriture, copier des signes sans mettre du sens derrière ; puis, il fait la liaison entre les sons et les lettres (dictée) et entre le concept idée et le graphème (écriture spontanée).

Ensuite, l’apprentissage de l’écriture nécessite de bonnes capacités d’attention et de mémoire. L’enfant doit également être capable de différencier et de reconnaître les lettres et posséder une bonne structuration:
• de l’espace pour l’organisation de la feuille (écrire de gauche à droite et de haut en bas) et l’orientation des lettres.
• du temps avec la notion de succession des lettres, d’ordre chronologique et de rythme régulier des mots.
Ainsi, un bon développement de l’organisation temporo-spatiale est nécessaire dans l’apprentissage de l’écriture.

Sur le plan moteur :

Une maturité suffisante du système moteur est nécessaire pour une stabilisation au niveau tonique et posturale (cela fait référence à la loi céphalo-caudale), pour le contrôle de la force, de la pression et de la coordination des mouvements de progression (translation du bras de G à D) et des mouvements d’inscription (mouvement des doigts et de la main). Le développement neurologique proximo-distal va permettre un contrôle progressif des doigts. Cela aura une répercussion sur la capacité à dissocier les mouvements des deux mains et les différents segments d’un même bras.
La latéralité va permettre à l’enfant d’être plus habile d’une main. Les coordinations oculo-manuelles jouent un rôle important dans l’écriture : l’œil suit la main puis la guide et enfin la contrôle car la main automatise progressivement le mouvement grâce à la mémoire kinesthésique.

Notions de confort :

Spontanément le corps se déforme ce qui entraîne des douleurs. La posture n’est pas réfléchie et elle le devrait. Le psychomotricien est attentif à la position de l’enfant et à la tenue du crayon. Cela est particulièrement important pour les gauchers qui souvent ne prennent spontanément pas la bonne position.

Importance des appuis :

Place du corps par rapport à la chaise, de la chaise par rapport au bureau. Position du bras qui écrit et de la main non scriptrice. C’est la feuille qui doit s’adapter au corps.

Travail autour de la dimension tonique :

Apprendre à l'enfant à faire la différence entre doux/fort et lent/rapide. Le psychomotricien est attentif à la pression exercée sur le crayon et la feuille.

Dyspraxie

Voici quelques symptomes : 

  • Maladresse
  • Mauvaise coordination œil-main ou digitale
  • Mauvaise dissociation des deux mains ou entre la main et le bras
  • Mauvaise régulation tonique (hypotonie, crampe de l’écrivain, tremblement…)
  • Mauvaise tenue du crayon
  • Posture/installation
  • Problème visuel

 

Un bon environnement affectif :

Au niveau du contexte familiale (soutenant et favorisant l’apprentissage) et scolaire (bonne intégration de l'enfant à l’école). Il doit accepter les règles extra-parentales et les suivre : rester assis, être dans un certain espace, copier les lettres comme cela lui est demandé. Le désir d’apprendre sera moteur de son apprentissage.

Inhibition / instabilité psychomotrice

Problème de concentration
Problème de comportement, refus scolaire
Difficulté d’écrire sous le regard de l’autre
Manque de motivation-opposition


=>Pour pouvoir écrire, il doit y avoir un accord entre le vouloir faire (désir), le pouvoir faire (équipement moteur) et le savoir faire (apprentissage).

Autres pathologies : dyslexie ,dysorthographie, dysgraphie.

 

 

 

 

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